Ciné critiques

Après deux années de douloureux creux, les studios PIXARS reviennent en force ! S’ils s’étaient loupés avec l’abominable cars 2 et le décevant Rebelle, c’était probablement pour mieux renaitre de leurs cendres et nous offrir leur dernière création : Monstres academy.

Enfin nouvelle, pas toute à fait puisque l’animé de la filiale DISNEY n’est autre que la préquelle, dont l’action se déroule 10 ans avant, du chef d’œuvre (sorti lui aussi il y a 10 ans) Monstres & Cie.On y suit donc les études tumultueuses de Bob Rasowski et Jacques Sullivent avant qu’ils ne deviennent les rois de la terreur que tout le monde connais. D’ailleurs le film ne laisse pas de côté les spectateurs les plus avertis en parsèment le long-métrage de références et clins d’œil au vaste univers de  Monstropolis. Si le message porté est enfantin (il faut toujours poursuivre ses rêves), il n’handicape en rien la créativité et l’inventivité hallucinante dont a fait preuve l’équipe portée par Dan Scanlon. Les nouveaux personnages sont incroyablement drôles et magnifiquement exploités (aussi bien moralement que physiquement), et le film possède un univers visuel sans précédent pour un film d’animation, enchainant les idées et les coups de génie aussi vite que les gags.

Si Monstres academy est sans conteste un nouveau bijou de PIXAR, à ranger aux côtés de Toy story ou cars (premier du nom, on en conviendra…), c’est parce qu’il reprend, sans le répéter, les éléments qui faisaient la grandeur de son originale, permettant de multiples connections à celui-ci, affirmant ainsi une cohérence totale aussi bien pour cet opus que celui de 2003.

Ainsi, il n’en est que plus plaisant de redécouvrir Monstres & Cie. Après le visionnage de Monstres academy. Pour savourer en toute simplicité les petites subtilités qui font la magie de ces merveilles d’animation.

                                                                                                  Louis Morel